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Anonymous

Une Approche Rationnelle des Préjugés Médiatiques

Par Anonyme



Crédits Photo: The Wall Street Journal


Le 7 octobre 2023, un cri collectif de tristesse a été entendu dans le monde entier, alors que des membres du groupe terroriste palestinien de Gaza, le Hamas, ont franchi le mur frontalier de Gaza et lancé une série d'attaques brutales et impitoyables dans le sud d'Israël. Plus de 1200 Israéliens innocents ont été tués et environ 236 otages ont été ramenés dans les tunnels de Gaza. Après une épreuve aussi pénible, les Israéliens et les Juifs du monde entier s’attendaient à un afflux de sympathie pour les otages et à un soutien à Israël dans la guerre contre le Hamas, mais cela n’a pas été le cas. Dès l’annonce de la nouvelle, les mensonges et les préjugés ont commencé à s’infiltrer dans la situation. Les déclarations soutenant le Hamas dans son « droit à la libération » et condamnant un prétendu génocide à Gaza se sont retrouvées dans les discours politiques, dans l’actualité mondiale et, surtout, dans les voix des étudiants des universités du monde entier. Au fur et à mesure que les mois passaient et que les otages souffraient en silence, ce parti pris médiatique n’a fait que croître, alimentant ainsi les sentiments anti-israéliens et l’antisémitisme mondiaux. Même dans les universités locales de Montréal, ce problème persiste. À titre d'exemple, plusieurs articles (qui resteront anonymes pour des raisons de droits d'auteur) ont été publiés dans le McGill Tribune, accusant Israël de manière déraisonnable d'actes génocidaires envers la population de Gaza.


Pour explorer ces affirmations dans le cadre d’un processus de pensée rationnel, les définitions appropriées doivent d’abord être clarifiées. Selon les Nations Unies, le génocide est défini comme « un crime commis dans l’intention de détruire un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tout ou en partie ». Conformément à cette définition, les affirmations de génocide dans la Tribune (ou dans toute autre source médiatique) sont tout simplement fausses, car au fil des années, malgré les affirmations selon lesquelles le gouvernement israélien souhaite les détruire, la population palestinienne de Gaza a continué à grandir et se développer. À Gaza, entre 2005 et 2024 (2005 étant l’année où Israël a retiré ses forces de la bande de Gaza sous le gouvernement d’Ariel Sharon), la population est passée de 457,4 mille personnes à 800,6 mille personnes. Sur cette même période (plus précisément entre 2014 et 2020), Gaza a reçu jusqu’à 4,5 milliards de dollars d’aide de la part des agences onusiennes. Tout au long de l’histoire de l’humanité, tous les génocides ont été marqués par une nette diminution de la population du groupe touché, avec une intervention minimale (telle qu’une aide financière) offerte par la communauté internationale jusqu’à ce que les atrocités aient déjà été commises. Pour n'en citer que quelques-uns, pendant le génocide arménien de 1915-16 aux mains des Ottomans, leur population de 1,5 million a diminué selon les estimations de 660 000 à 1,2 million de personnes, et pendant le génocide rwandais en 1994, la population rwandaise a chuté de 800 000 personnes au mains des milices hutues. Bien qu'il y ait malheureusement et indéniablement eu une perte de vies civiles à Gaza, grâce à un processus de raisonnement logique, il n'y a aucune base pour qualifier cela de génocide - dans la mesure où les mesures prises par Tsahal étaient des mesures de représailles, elles n'étaient ni provoquées ni étaient-elles fondées sur une intention de détruire un groupe ethnique, racial ou religieux.


Aujourd’hui, dans toute forme de débat politique impliquant la guerre, il est important de reconnaître la tragédie associée à ces pertes de vies humaines des deux côtés. Tous les sionistes rationnels reconnaîtront le fait que la perte de vies civiles palestiniennes à Gaza est tragique, mais c’est la faute du Hamas qui utilise son peuple comme martyr pour alimenter une cause djihadiste. Israël ne veut pas activement tuer des civils palestiniens, mais travaille plutôt à l’objectif d’éradiquer le Hamas et de libérer les otages, avec l’armée israélienne avançant systématiquement à travers le territoire, planifiant des itinéraires d’évacuation des civils et détruisant les réseaux de tunnels terroristes. Malgré cela, de nombreux étudiants (comme le montre la Tribune) et des manifestants qui nourrissent des sentiments anti-israéliens sont entièrement convaincus que le gouvernement israélien n’a aucune boussole morale et un manque total d’éthique lorsqu’il s’agit de prévenir les pertes civiles. Un exemple de cette position ignorante a été montré lorsque l'avocate sud-africaine auprès de la CIJ, Adila Hassim, a faussement déclaré qu'elle pensait que le gouvernement israélien avait des intentions génocidaires en réponse à son ordre d'évacuation préventive donné aux civils du nord de Gaza le 13 octobre 2023 avant l'offensive de Tsahal dans le nord de Gaza. Il est clair qu’en matière d’éthique, l’ignorance et le déni seront toujours présents, c’est pourquoi une approche différente doit être utilisée pour prouver ce point.


Plutôt que de se concentrer sur la perspective éthique, l’accent peut être mis sur la perspective politique. Le fait est qu’Israël, un petit pays entouré d’ennemis, est soumis à la surveillance constante des Nations Unies depuis sa création en 1948. La nation a mené neuf guerres depuis sa création, dont aucune qu'Israël n'a provoquée, et toutes qui se sont terminées victorieusement (bien qu'au prix de vies humaines innocentes). Malgré les difficultés et les contrôles incessants, le gouvernement israélien a été impliqué dans de multiples processus de paix, dont aucun n’a abouti pour lui. Maintenant, en utilisant la logique, n'importe qui se rendrait compte à quel point il serait politiquement peu logique qu'Israël se mette soudainement à tuer volontairement des milliers de civils, révélant un plan génocidaire sous-jacent, ne faisant qu'ajouter aux critiques internationales auxquelles il est déjà confronté et détruisant davantage son image qui est déjà excessivement ternie aux yeux de nombreux pays de l’Est. En tant que pays relativement récent qui s’associe aux valeurs occidentales, une guerre qui encourage la mort d’innocents semble-t-il quelque chose qu’ils voudraient faire?! Tous les signes indiquent le contraire, et le refus de reconnaître ce fait signifie le refus d’utiliser la pensée rationnelle.

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